samedi 4 avril 2020

Le vivant bien sûr pour seul âme or : dernière du blog Lexique


Vif vent

Lexique 089


« Il n’y a pas de chemin vers le bonheur, le bonheur c’est le chemin » Lao-Tzeu


Berson (33) le 11 janvier 2020, Alain Gojosso

Vague à l’onde sur l’abyssal océan des sentiments
Un possible de leurs champs
Qu’Infini aile éther à l’uni du nacre
Par ode mirée à l’éclos d’yeux de l’orbe en rétine

Cygne nature de l’âme or qu’en nocturne illumine
Sa plume emportée par l’air dansant
Semelles audibles de souffler
En écho lys l’élégance à corps du narratif à clamer

Fièvre et sang sous l’indicible ombilicale traversée
Qu’antre chant de brûler en lumières
Enfin au diapre accord
De l’ébène revers à tendre par osmose de son feu

S’ombre d’encres surréel sous l’échine vertébrale
À dresser à front d’imaginaire
De son vif vent sa dépendance assumée

Et vivre en tête dans les étoiles par ses vrais désirs


***



Anglade (33) le 13 septembre 2019, Alain Gojosso

Qu’en beau s’onirique nuptial à dire par chemins
Ce divan fredonnant des mots
Où se musical à jour
Voie actée en peau éthique de caresses à délivrer

S’explorent à pas sens à ce quantique des fusions
Au vibrant de leurs refrains
Qui cœur psalmodiant de l’univers
D’essaim se langue de cultiver cet éternel retour

En silence criant de ses flambeaux alors constellés
À taire sinon qu’en sémaphores
L’assourdissante
Clarté de l’obscur où se mélodie de sang l’essence

D’incandescence embrasant par volutes écarlates
Ces firmaments qui délient
Vrai le buccal en fin de l’allant vie radicale
Où convole astrale à l’envie toujours de conjuguer


***



Blaye (33) le 02 avril 2020, Alain Gojosso



Pave âme des sens par l’ambre azur de ta clameur
Où mimétique intrinsèque
Se ferveur des sangs à te mirer
Par entendu singulier qui de résonance harmonise

Alcôve vespérale pulsant alors de concert l’inspiré
Qui en poésie de ce commun partagé
À essaimer en présent
Des temps retrouvés se feu de l’attirance cultivée

Autel en dessein d’un Sisyphe incarné à seul épris
Accordé par corps entier
Où corolle d’iris l’ocre ardent du brasier
S’exhalant de respirer cette juste altérité de l’être

Narrant là l’éphémère immuable d’une empreinte
Vitale à signer par l’encre danse
De l’instant qui d’incendie
Se cygne enfant de chanter la beauté vitale du lien.



Le 04 avril 2020,



Alain Gojosso



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