dimanche 15 mars 2020

En seule évidence


Âme or

Lexique 088


"Un monde qu'on peut expliquer même avec de mauvaises raisons est un monde familier. Mais au contraire, dans un univers soudain privé d'illusions et de lumières, l'homme se sent un étranger. Cet exil est sans recours puisqu'il est privé des souvenirs d'une patrie perdue ou de l'espoir d'une terre promise. Ce divorce entre l'homme de sa vie, l'acteur et son décor, c'est proprement le sentiment de l'absurdité. " Le mythe de Sisyphe d'Albert Camus. 

Pont de la Dordogne A10 (33) le 19 novembre 2012, Alain Gojosso

Ode en jade par l’éther nu silencieux de vérité
Où se néant de brûler à seule passion
L’aile aimant qui feu d’écho
Au filant des toiles mime éthique son incendie

Danse des cieux de joie l’âme or à cet absurde
Donné aux yeux des sens
Qui en ce souffle infini d’une liberté
À lyre rétine de tendre ses mouvants au vivant

Et de livrer ainsi du sens par l’essence du cœur
Battant à corps son accord sensible
D’une osmose toujours
Imparfaite entre un fini et l’infini de cet univers

Qu’âme or des fusions incessantes alors à créer
S’épuise jusqu’à sa mort
Par le chant mélodieux de l’élégance
Trouvée en cette ontologie du vif vent de rimer.



Le 15 mars 2020,



Alain Gojosso


jeudi 5 mars 2020

Mon nom est "personne"...



En nuit...

Lexique 087


Rouffignac-Saint-Cernin De Reilhac (24) le 19 décembre 2019, Alain Gojosso

Orfèvre en temps de l’instant son rossignol
Chant qui d’éclats sublimes
Alcôve au firmament
Son présent à rimer en l’éperdu conjuguant

D’essence allant cœur par corps de se livrer
Du sensible s’exacerbe
Aile en nuit à prendre l’air onirique
Le vif du vivant en l’incessant des mouvants

Qu’en songe compose sur cet ennui du réel
Où les frayeurs inhibent les sens
Et fredonne son divan
Au souffle de l’inspiration d’un pré en cieux

Qui mage au diamant l’infini en perspective
De l’ivre arrangement
En l’univers s’exhortant à croire
Ses univers par un quantique enchantement.


Le 05 mars 2020,



Alain Gojosso