mercredi 28 août 2019

Douce onde...


Harpe dit « aime »


Lexique 060


Arreau (65) le 08 août 2019, Alain Gojosso


Courant par souffle fredonne l’air d’un présent
Quand du divan se velours flavescent
Le vif vent qui à cœur de battre
En vers écoule symphonie son soleil si insinueux

Âme or azurée sur l’orbe d’une douce harmonie
Qui feu ardent en la peau où se miel
Alors l’ambre d’une poésie enchanteresse
S’élève licencieux un flamboiement tumultueux

Des sens et à corps ainsi habité sur ce diapason
Où du torrent à lyre flambe onde l’ineffable
En terre d’encens des traversées
Ode l’Iliade à dire notre zénith encré par le sang

Passion d’accord qui se diapre aux sons de l’âme
Clame l’amour en la rime d’un lien
Indicible qui rayonnant d’ancre nous attache
Par l’être réalisé à la mer dansante des composés.


Le 28 août 2019,


Alain Gojosso  




samedi 17 août 2019

Que se fleuve d'écouler...

Un fini

Lexique 059

Gorges Du Verdon (83 et 04) le 03 juillet 2019, Alain Gojosso




Azur en sang d’yeux émerveillés par cet éblouissant
Du présent donné en temps d’époumoner
L’aile en l’air qui rugissant musical
S’extatique en torrent mouvant d’écouler son chant

Vif vent de voler alors à ce seul sublimé du diapason
Qu’à corps des tympans vibrés s’essaime
Par fin en chaque instant cette affable beauté
Où allant onde à l’envie insoumise sa douce mélodie

Buccale harmonie de la rime à rendre en voix d’écho
Qui encens des flammes au cœur s’évapore
Sous le baiser des mots parlant vers
Du sentiment toujours d’épouser le théâtre de la vie

Où s’estuaire le fleuve de dévoiler cet éternel retour
Par la mer qui en vague éperdue
Selle d’un fini l’âme or en se mirant au ciel
Sur le parfum éphémère de ses sens à fleur de peau…




Le 16 août 2019,



Alain Gojosso


dimanche 4 août 2019

En chant


Poème mien

Lexique 058




Cannes (06) le 05 juillet 2019, Alain Gojosso

Nuptial azur qu’embrase l’ode en cieux par l’orbe
Flavescent d’une sidération cultivée
Essaime air dansant ce cœur des sens
Qui flamme en sang arrose de toiles la symphonie

Art en ciel au vertige ce composé de l’écho errant
Qu’en corps par l’or miré se forge la plume
Sous l’incandescence d’un sensible
Allant vie par seule onde de cet amour à échanger

Évidence d’yeux donc qu’en rêve aile l’être aimant
A dire son rhum en vers qui âme à sucre
L’embrasure de son foyer par torrent de feu
Où brûle en loi d’une infrangible langue un poème

Scelle à peau de son serment l’ivre de cette beauté
Reconnue en laquelle se confondre en temps
D’un présent sur l’autel de l’éphémère
Par corolles embrassant à vide le verbe conjuguant


Le 01er août 2019,



Alain Gojosso