Subversif ?

Lit en cieux

Lexique 007

Pugnac (33) le 27 octobre 2016, Alain Gojosso

Laçant danse en semelles sur l’or ailé du songe

Drape par fleuve allant ce courant emportant

Qui charme d’une mélodie si envoûtante

Flûte en sous-bois l’alcôve céleste d’une liberté

Par âme mime en joyau le vivant où de la mort

Se crée incessant d’univers le fil de l’amour

Qui onde transversale inonde le champ

Paradoxale de l’entendement donné à émettre

Que sèment et tissent les voix par âtre ouverte

De l’antre où flambeau s’échangent plumes

Noires de nos sangs l’évidence à corps

D’un réel échappant sinon qu’à ce seul abandon

Délivrant des tensions un sourire où des lys yeux

Pupille d’un fini un confondu des infiniment

Par un merveilleux du rêve qui en filigrane

Toile les temps d’art ambitieux d’une vérité nue.

Le 22 décembre 2016,

Alain Gojosso

Décence...

Un pas vide

Lexique 006

Biscarrosse (40) le 10 septembre 2016, Alain Gojosso

Semelles en cieux des rétines arpentant l’air

D’un pas vide l’éther donné pour silence

Se libre du vol qu’en tête elles fredonnent

En terre d’un attachement sans cesse délivré

Hypnotique d’aimant qui à seul de ce sensitif

Déifie des sens l’aisance alors trouvée

S’ingéniant toujours d’arpenter par univers

L’ombre éclairée du lien où l’onde se mélodie

Corde à cordes du funambule qui nonchalant

Vibre qu’en l’audace effilée de ses voûtes

Plantaires ébranlant par verticalité tendue

L’horizontale altitude sur le lit de son passage

Tremble d’harmonique indicible en la matière

Qui s’excellence à l’évidence de l’abandon

À résister en corps sur un juste complice

De prendre son pied à son cou en la poursuite…

Le 16 décembre 2016,

Alain Gojosso

L'essence même...

Hymne aux sens

Lexique 005

Blaye (33) le 08 novembre 2016, Alain Gojosso

Sang à peau de n’être qu’en dépendance

A cet indicible ombilical où vers à corps

De sa déchirure se lèvre d’embrasser

Maladroitement cet autre par un même  

En tête d’une tactile préhension délicate

À tendre lacrymal ce fil de l’eau allant

Qui des cris se voie d’acter l’amer

Par ce réel éperdu à retrouver une raison

Vague en nuit de quérir ce juste souvenir

Mammaire où avide des mouvants

Âme âme dansant d’un doux confondu

L’ode des fusions par harmonie recouvrée

Qu’hymne aux sens à ce silence immense

Et impassible un sens fait d’élégances

Sans autre édifice que l’air et le vent

D’un souffle où vie se jour enfin d’inspirer.

Le 08 décembre 2016,

Alain Gojosso