vendredi 29 mars 2019

Solitude...


Essor félin

Lexique 053



Cars (33) le 20 février 2019, Alain Gojosso

Quantique à l’uni qui allant vers s’onde à peau
De l’éther noir par ambre illumination
En son manteau où dessein
Songe les mouvants des corps donnés à brûler

Flambeaux constellés par ce voile émis du ciel
Qu’orbe flavescent étoile à l’or
Au vespéral de l’âme air qui miel en écho
Lie en nécessité aveugle espérance et illusions

Par oxymore s’essor félin de gagner cet obscur
Au sang de l’arbre éclairant à sa cime
L’horizon à prendre et sève ailes
En bruissement ses plumes qui battent en rime

D’essence et de passion s’incendie à cœur écrit
L’encre éprise en ce doux sensuel
Qui chatoyant selle en danse le bel écrin
Du vif vent au fil amant d’une solitude entourée.


Le 27 mars 2019,



Alain Gojosso



dimanche 17 mars 2019

Les sangs s'y ailent


Aile aimant terre

Lexique 052



Saint-Lary (65) le 31 décembre 2018, Alain Gojosso


Éther d’yeux d’y voir l’univers par cœurs battant
Qui feu de brûler s’éclaire au vivant habité
De conjuguer incessamment le verbe
Indicible du vif vent où s’effilent perles en temps

Qu’indicible tissu à lier ce dessein animé du sens
S’aile des mouvants au quantique
D’une poétique où s’élégance à clamer
En corps libéré les sens seuls de la belle mélodie

Se cours l’allant juste en son attachement avoué
Des éléments que flaveur s’évapore
D’épouser l’entier sublimé de ta beauté
En fort parfum éphémère et précieux de l’amour

Théâtre en vers cet aimant songe par antre écrit
Qui semelles en terre de l’âme erre au fil
Du sang en proie à la passion
Dévorante de l’envie et coulant par dépendance.



17 mars 2019,


Alain Gojosso



dimanche 3 mars 2019

Qu'en nuit se maudit...


Semelle en écho lyre

Lexique 051


« J’implore ta pitié, Toi, l’unique que j’aime,
Du fond du gouffre obscur où mon cœur est tombé.(…) »

Du poème « De Profundis Clamavi », Les fleurs du mal de Charles Baudelaire



Cap-Ferret le 22 février 2019, Alain Gojosso


À corps dansant de cette onde vertébrale qui feu
D’arborer en sens son sang d’un temps
Compté mesure à l’or du vivant
Ce seul présent donné à l’écoulement de l’amour

Qu’affable d’un fini se cœur dès lors de perpétrer
D’yeux habités ce pouls étincelant
De la ferveur qui de la passion incarnée
S’exhale à souffler les mouvants de la belle litanie

Déambule en nuit à vide de l’ivresse d’un possible
Au silence de la Muse qui en l’air festif
Des espoirs s’amuse au semblant
Raisonnant des mondanités en clos du mimétique

Et s’aile en vent de chercher en vain cette femme
Qui s’essaime qu’en l’être d’écrits
Sinon qu’en l’aimant songe d’un doux amer
Où en vers se mélancolie le sucre noir de la poésie.



Le 03 mars 2019,


Alain Gojosso