Vif vent
Lexique 089
« Il n’y a pas de chemin vers le bonheur, le bonheur
c’est le chemin » Lao-Tzeu
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Berson (33) le 11 janvier 2020, Alain Gojosso |
Vague à l’onde sur l’abyssal océan des sentiments
Un possible de leurs champs
Qu’Infini aile éther à l’uni du nacre
Par ode mirée à l’éclos d’yeux de l’orbe en rétine
Cygne nature de l’âme or qu’en nocturne illumine
Sa plume emportée par l’air dansant
Semelles audibles de souffler
En écho lys l’élégance à corps du narratif à clamer
Fièvre et sang sous l’indicible ombilicale traversée
Qu’antre chant de brûler en lumières
Enfin au diapre accord
De l’ébène revers à tendre par osmose de son feu
S’ombre d’encres surréel sous l’échine vertébrale
À dresser à front d’imaginaire
De son vif vent sa dépendance assumée
Et vivre en tête dans les étoiles par ses vrais désirs
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Anglade (33) le 13 septembre 2019, Alain Gojosso
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Qu’en beau s’onirique nuptial à dire par chemins
Ce divan fredonnant des mots
Où se musical à jour
Voie actée en peau éthique de caresses à délivrer
S’explorent à pas sens à ce quantique des fusions
Au vibrant de leurs refrains
Qui cœur psalmodiant de l’univers
D’essaim se langue de cultiver cet éternel retour
En silence criant de ses flambeaux alors constellés
À taire sinon qu’en sémaphores
L’assourdissante
Clarté de l’obscur où se mélodie de sang l’essence
D’incandescence embrasant par volutes écarlates
Ces firmaments qui délient
Vrai le buccal en fin de l’allant vie radicale
Où
convole astrale à l’envie toujours de conjuguer
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Blaye (33) le 02 avril 2020, Alain Gojosso
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Pave âme des sens par l’ambre azur de ta clameur
Où mimétique intrinsèque
Se ferveur des sangs à te mirer
Par entendu singulier qui de résonance harmonise
Alcôve vespérale pulsant alors de concert l’inspiré
Qui en poésie de ce commun partagé
À essaimer en présent
Des temps retrouvés se feu de l’attirance cultivée
Autel en dessein d’un Sisyphe incarné à seul épris
Accordé par corps entier
Où corolle d’iris l’ocre ardent du brasier
S’exhalant de respirer cette juste altérité de l’être
Narrant là l’éphémère immuable d’une empreinte
Vitale à signer par l’encre danse
De l’instant qui d’incendie
Se cygne enfant de chanter la beauté vitale du lien.
Le 04 avril
2020,
Alain Gojosso